27 Avr Reconnectez-vous à votre créativité artistique grâce à la concentration !
Vous avez des difficultés à vous plonger profondément dans une tâche ?
Vous vous laissez facilement distraire par les bruits autour ou des pensées qui vont dans tous les sens ?
Et si la solution était plus simple que vous ne le pensez…
La concentration est bien plus qu’une compétence technique. C’est un levier puissant pour libérer votre créativité, atteindre vos objectifs, et surtout, travailler avec sérénité.
Vous pouvez améliorer votre concentration en pratiquant régulièrement des exercices de respiration et de relaxation.
Nous allons identifier les 6 douleurs qui nuisent à la concentration et vous donner 4 outils concrets pour les surmonter.
Prêt.e à gagner en efficacité et en productivité ?
Les 6 douleurs qui freinent votre concentration
Nous pensons souvent que notre manque de productivité est dû à un simple manque de discipline ou à un agenda trop chargé.
Mais en réalité, des mécanismes profonds, souvent émotionnels, sabotent notre capacité à rester concentré·e.
Voyons ensemble les 6 principales sources de souffrance liées au manque de concentration.
- La procrastination
« Je ferai ça demain. » Cette phrase qu’on se répète nous paraît inoffensive… jusqu’à ce qu’elle devienne un fardeau.
Pourquoi c’est douloureux : Plus on repousse, plus on entretient un stress diffus. L’action évitée devient une source d’anxiété, de culpabilité, de frustration.
Ce que ça provoque : surcharge mentale, perte de confiance, spirale de blocage.
- L’ennui
Répéter les mêmes tâches, travailler sans stimulation ou sans lien émotionnel… c’est l’ennui qui s’installe.
Pourquoi c’est douloureux : L’ennui génère une perte de sens. Il est difficile de maintenir l’attention ou la stimulation.
Ce que ça provoque : baisse d’énergie, perte de motivation, diminution de la productivité.
- L’anxiété
C’est ce sentiment diffus d’être dépassé·e avant même de commencer. On a l’impression de devoir gravir une montagne, mais sans plan ni carte.
Pourquoi c’est douloureux : L’anxiété brouille notre perception. On se sent submergé·e par la quantité de travail à accomplir, mais sans savoir par où commencer. Elle bloque notre accès au raisonnement logique et crée un état d’urgence permanent.
Ce que ça provoque : paralysie mentale (brouillard), dispersion, insomnie, perte de lucidité.
- Les distractions
Téléphones, notifications, bruits, pensées parasites… À chaque interruption, c’est un peu de notre élan créatif qui s’effondre.
Pourquoi c’est douloureux : Revenir à un état de concentration optimal peut prendre jusqu’à 20 minutes après une interruption. Imaginez le nombre d’heures perdues chaque semaine !
Ce que ça provoque : perte de rythme, agacement, fatigue nerveuse, sentiment d’inefficacité.
- La fatigue
Elle ne vient pas uniquement du manque de sommeil. La surcharge mentale, l’émotionnel refoulé, les tensions accumulées fatiguent aussi.
Pourquoi c’est douloureux : La fatigue rend tout effort plus difficile. Elle réduit notre capacité à décider, à résister à la tentation de tout abandonner… ou de scroller sur Instagram.
Ce que ça provoque : erreurs, irritabilité, ralentissement des réflexes, baisse de créativité, perte d’envie.
- Le manque de confiance en soi
Quand on n’avance pas comme on voudrait, on commence à douter. Ce doute devient parfois plus bloquant que les tâches elles-mêmes.
Pourquoi c’est douloureux : Ce manque de confiance nous pousse à l’inaction, à nous cacher, à renoncer à demander de l’aide ou à oser nous montrer. Il alimente un cercle vicieux de jugement intérieur.
Ce que ça provoque : perte d’estime de soi, auto-sabotage, perfectionnisme, invisibilité, perte d’élan.
Ces douleurs ne sont pas une fatalité.
En prenant conscience de ces freins invisibles et en les accueillant avec bienveillance, vous faites déjà un grand pas vers plus de clarté, de productivité et de liberté intérieure.
En pratiquant des exercices simples, vous pouvez entrainer votre mental à rester focus.
4 clés pour (re)trouver une concentration profonde
Maintenant que vous avez identifié les blocages qui nuisent à votre concentration, comment les dépasser ?
Vous allez découvrir 4 leviers concrets pour retrouver votre clarté mentale, votre flow et votre efficacité.
- La respiration, votre super-pouvoir oublié
Nous respirons environ 23 000 fois par jour. Et pourtant, la majorité de ces respirations sont automatiques, inconscientes et non optimisées.
Or, la respiration est le seul système du corps à la fois volontaire et involontaire. C’est aussi votre meilleur outil de régulation émotionnelle et de concentration.
Pourquoi c’est puissant :
- Une respiration rapide et superficielle (souvent en cas de stress) active le système nerveux sympathique, celui de l’adrénaline et de la fuite.
- Une respiration lente, profonde et contrôlée active le système parasympathique, celui de l’apaisement, de la concentration, de la récupération.
Vous pouvez pratiquer ces exercices :
- La respiration active (1 min 30) : inspirez par le nez, expirez par la bouche. Une main sur le ventre, une sur la poitrine. Le but : faire monter l’air du bas vers le haut. Cela vide le mental et recentre.
- La cohérence cardiaque : inspirez 5 secondes, expirez 5 secondes, pendant 2 à 5 minutes. Cela synchronise respiration, rythme cardiaque et cerveau.
- La respiration en triangle : inspirez – expirez – retenez votre souffle à vide – recommencez. Cette méthode stabilise votre rythme interne et vous ancre.
Ces exercices permettent de créer de l’espace mental, de diminuer le stress, et de revenir au moment présent.
Astuce : Faites un de ces exercices juste avant de commencer une tâche importante ou créative. Vous serez plus présent·e, plus calme et plus efficace.
- Les états de conscience, naviguer dans votre cerveau comme un chef d’orchestre
Il existe plusieurs états de conscience, comme des « fréquences radio » du cerveau : vigilance, relaxation, hypnose, sommeil, flow… Chacun a sa fonction, sa fréquence, son énergie.
La respiration est un outil pour vous aider à naviguer entre les états de vigilance, de détente et de créativité.
Votre objectif : atteindre l’état de « flow ». C’est cet état rare mais incroyable où :
- Le temps semble disparaître.
- Vous êtes totalement absorbé·e dans une tâche.
- Vous êtes à la fois détendu·e et concentré·e.
Comment y accéder ?
- En calmant les distractions : le bruit, les notifications et même certaines pensées vous maintiennent dans un état de vigilance nerveuse.
- En préparant votre cerveau avec un body scan (ou scan corporel) : focalisez votre attention sur votre respiration, puis sur différentes zones de votre corps (du crâne vers les pieds) pour relâcher les tensions.
- Les ancrages, des repères sensoriels pour retrouver votre bulle de concentration
Notre cerveau adore les habitudes. Et encore plus lorsqu’elles sont associées à des sensations précises. C’est ce qu’on appelle un ancrage : un stimulus (son, odeur, geste, image…) qui crée une réponse émotionnelle ou mentale automatique.
Un ancrage est un raccourci vers un état désiré. Dans le cas de la concentration, il permet à votre cerveau d’entrer plus rapidement dans un état de focus intense, presque automatiquement.
La musique : un ancrage puissant pour la concentration
La musique est l’un des ancrages les plus efficaces.
Pourquoi ? Parce qu’elle mobilise à la fois votre cerveau émotionnel, votre mémoire et votre système nerveux. Une simple chanson peut vous faire pleurer, sourire ou vous replonger dans un souvenir. Elle peut aussi vous faire basculer dans un état de flow.
Astuce : Écoutez toujours la même playlist pour travailler et votre cerveau associera naturellement ce son à un état de concentration.
Objets, gestes et rituels : vos alliés invisibles
Les ancrages ne sont pas que sonores. Ils peuvent être visuels, olfactifs, tactiles ou kinesthésiques. À vous de créer votre rituel.
Voici quelques exemples d’ancrages à tester :
- Allumez toujours la même bougie ou diffusez une huile essentielle avant de commencer une session de création.
- Mettez un habit spécifique ou un accessoire symbolique (ex. : une écharpe, un châle, des écouteurs).
- Effectuez un geste volontaire comme frotter vos mains, étirer votre nuque ou prendre trois respirations profondes avec les yeux fermés.
- Posez un objet totem sur votre bureau (cristal, galet, figurine…), visible uniquement lors de votre moment de concentration.
Plus vous répétez ce rituel avant de vous mettre à l’œuvre, plus votre esprit comprendra qu’il est temps de se mettre en mode concentration profonde.
La puissance des répétitions
Comme pour un entraînement sportif, les ancrages gagnent en puissance avec la répétition. C’est à force de les utiliser que leur impact devient automatique.
Et bonne nouvelle : plus vous les utilisez, plus ils raccourcissent le temps nécessaire pour entrer dans un état de concentration intense. Ce qui veut dire moins de procrastination, moins de flou mental… et plus de création !
- L’environnement, votre scène mentale
Votre esprit est comme un bureau : plus il est encombré, moins il peut traiter l’information.
Pourquoi c’est important :
- Le désordre visuel augmente la charge cognitive.
- Les objets non liés à votre tâche perturbent votre attention.
- Chaque distraction visuelle est une « fenêtre ouverte » dans votre cerveau.
Comment faire le ménage (mental et physique) :
- Rangez physiquement votre espace de travail AVANT de commencer.
- Gardez uniquement l’essentiel sous vos yeux : ordinateur, carnet, tasse de thé.
- Mettez votre téléphone en mode avion ou dans une autre pièce.
- Fermez les onglets inutiles sur votre navigateur.
- Délimitez une plage horaire claire pour votre travail profond (30 à 90 minutes selon votre énergie).
Créer un environnement minimaliste, c’est offrir à votre esprit une « scène » nette pour que la magie opère.
Dans un monde saturé de sollicitations, retrouver le silence intérieur est devenu un véritable acte de résistance… et de création.
Vous avez le pouvoir de choisir votre état d’esprit. À tout moment.
Respirer en conscience. Créer un environnement propice. Ancrer un rituel. Cela peut paraître simple… mais c’est dans ces gestes simples que naît la magie.
En cultivant votre concentration, vous ne faites pas que gagner en efficacité :
vous honorez votre art, vous respectez votre temps, et surtout, vous vous reconnectez à votre créativité.
Alors, prenez une grande inspiration…
Et plongez. Dans votre œuvre. Dans l’instant.
Car chaque souffle, chaque coup de pinceau, chaque idée mérite d’être vécu avec présence, intensité et clarté.
Si vous souhaitez aller plus loin, d’autres exercices simples à mettre en place sont expliqués dans le livre « La respiration rythmique » de Sarra Saidi.
Et maintenant… Choisissez un des exercices de respiration. Testez-le dès votre prochaine session de création. Observez les effets… et recommencez !
PAR: VICTORIANE JEAN-BAPTISTE
Victoriane est responsable des réseaux sociaux chez Art x Terra .
Elle est aussi rédactrice dans les arts visuels.
Depuis 2005, nous contribuons à accélérer le développement professionnel des artistes et créateurs de toutes les disciplines.
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